Prise de décision

 L’échange du jour : 

- Comment ça va depuis la dernière fois ?

- Ça ne va pas très fort, c’est pour ça que je viens. J’ai bien réfléchis et finalement , j’arrête mon projet de réorientation professionnelle ! 

- Oh ? Vraiment ? Mais pourquoi ? On avait pourtant conclu la dernière fois que c’était un environnement toxique pour vous ? Qu’est ce qui a changé ? 

- J’ai bien réfléchis, j’aime mon travail, c’est juste l’ambiance qui ne va pas. Je me dis que si j’apprends à me détacher, à ne plus prendre tant à cœur les remarques ou certaines personnes, ça ira.

- D’accord, je peux l’entendre, d’ailleurs, par expérience, je vous confirme que la plupart des burn-out ou des malaises au travail, c’est rarement pour le travail en lui même. C’est souvent le management et le facteur humain qui est en cause. 

- Justement, pour moi aussi, je me dis que je suis hypersensible, et que si j’arrive à prendre de la distance, juste faire mon travail. Alors ça ira. 

- Maintenant, je dois tout de même vérifier quelque chose ! 

- Quoi donc ?

- Comment fonctionne votre Rein et votre vésicule biliaire en ce moment ! 

- Pourquoi ? 

- Ces deux fonctions participent à la volonté, la batterie du corps, le stock d’énergie que vous avait et à la prise de décision. Je dois donc vérifier, ce qui résulte du choix ou de la réaction. 

- La réaction ? 

- La réaction, serait un choix fait par défaut ou par réflexe. Car votre corps, s’il est fatigué, pense qu’il ne peut pas faire autrement. Ce n’est plus un vrai choix du coup, c’est une réaction. Le choix, c’est prendre conscience de toutes les possibilités et de leurs conséquences. Afin de faire, en votre âme et conscience, ce que vous voulez vraiment au fond de vous. Par exemple, quand vous allez bien, vous faites bien 3 repas par jour ? 

- Oui, même un petit goûter d’ailleurs !

- Bien, quand vous êtes malade, par exemple une petite gastro, mangez-vous toujours autant ? 

- Ah non ! Surtout pas ! En plus, je déteste vomir ! 

- Donc, ce choix, est bien une réaction à la maladie ? Mais pas vraiment le choix que vous feriez si tout allait bien, n’est ce pas ? 

- Ah bah, oui ! J’aime trop manger.

- C’est donc ça que je souhaite vérifier. Votre niveau énergétique est encore faible. Rappelez-vous, la première fois que vous êtes arrivée chez moi. Vous étiez cassée, brisée. Avons-nous bien tout consolidé ? Ou, il y a t-il encore des fragilités, qui limite les choix qui s’offrent à vous ? Vous ne mangez pas, par choix de faire un jeûne, ou vous ne mangez pas par peur de vomir ? Vous ne changez pas de travail, parce que c’est effectivement ce qui vous convient ? Ou vous ne changez pas, parce que vous pensez ne pas en être capable ? 

- pleure, roh désolé, je n’avais pas prévu de pleurer aujourd’hui… 

- Vos émotions sont des guides. Au contraire, c’est un beau cadeau. Nous avons, du coup la réponse ! N’est ce pas ? 

- Bah oui ! Je veux changer ! Mais…

- Pas de mais ! On ne devrait pas prendre de grande décision en temps de crise ! C’est réservé à une élite, qui ont travaillé pour faire ce type de décision, et qui vont permettre de résoudre un problème sur un temps court. Mais sur des décisions, aussi importantes, avec une incidence sur votre famille, avenir, il faut être en pleine capacité, physique, mentale, énergétique pour faire un tel choix. C’est tout l’intérêt aussi d’une démarche préventive. C’est quand on va bien, que l’on peut se poser les vrais questions ! Trop souvent, les gens viennent en période de crises, on ne fait alors pas de vrais choix, on fait le moins pire, pour survivre. J’aime bien, poser la question comme ça : si vous êtes au top, physiquement, émotionnellement, énergétiquement, avec l’assurance de réussir, que feriez vous ? 

- Je change, c’est sur ! ça vibre en moi. 

- Parfait ! C’est la réponse du cœur. Maintenant, on va continuer à consolider votre corps, pour vous remettre d’aplomb et vous permettre de faire LE choix, celui que votre cœur a choisi !