Le conditionnement positif
Le week-end dernier j’étais au Chalet Terejo, chez mon ami Francois Tournay.
Nous y faisions un petit week-end ressourçant avec des amis. Le lieu se prêtant bien à l’exercice, et surtout avoir la chance de côtoyer François.
François, s’intéresse beaucoup à la santé naturelle évidemment, mais aussi à la santé de l’âme et donc à la spiritualité.
C’est lors d’une soirée autour d’une eau chaude, que l’on fait ce que l’on appelle une causerie.
Généralement, ça part toujours d’une vision générale sur l’état actuel du monde, de la nature, la météo, puis petit à petit cela se resserre sur nos quotidiens et nos tracas du moment.
Et oui, car il ne faut pas croire ! Le travail n’est jamais fini…
Quand je raconte mes préoccupations, qui sont par définition forcément dans un futur, et par conséquent hypothétique, François me conseille de faire de la visualisation.
Tout comme je le fais finalement instinctivement mais plutôt négativement… J’imagine vous aussi : « je ne vais pas y arriver », « j’ai peur », « ça ne va pas marcher », « je ne vais jamais trouver » on peut trouver une infinité de déclinaison… n’est ce pas ?
Pourtant, François pharmacien de formation, va me conseiller de continuer cet exercice mais avec un prisme positif cette fois. Inspiré de la méthode Coué : « les idées que nous avons dans notre imagination et esprit, tendent à devenir une réalité dans l’ordre du possible ».
Alors, je m’évertue d’imaginer très clairement ce que je voudrais, comment je me sentirais, faire comme ci je l’avais déjà, comme ci je l’étais déjà…
C’est un peu comme faire une demande à l’univers, parfois appelé loi de l’attraction dans les techniques New-âge, ou à l’époque de ma grand mère : une prière.
Quand l’échange se termine, je me retrouve alors face aux paysages de la forêt du Ventron. J’essaye donc de me suggérer un futur positif. Mais ! Déjà commence les ennuis ! Que veux tu vraiment ? François est catégorique, ma formulation doit être positive, et précise. Par exemple, je ne peux pas dire : je ne tombe pas malade, je ne fais pas faillite… car l’inconscient, l’esprit ou l’univers ne comprennent pas la négation et entendent : maladie ou faillite.
Tout d’un coup, c’est très compliqué ! Finalement, je ne sais même pas quoi dire ! C’est difficile de dire ce que l’on veut vraiment au final ! Alors, après quelques respirations ! Je me dis que l’on peut commencer par l’essentiel : être en bonne santé…
Mais, François m’indique un autre conseil : - tu dois le formuler au présent de l’indicatif…
Bien dans ce cas : je suis en bonne santé. Ok première suggestion, je continue, ma réflexion, puis je formule mes phrases.
Je continue pendant plusieurs minutes quand je réalise soudainement que toutes mes suggestions ! Je les ai déjà !
Mes craintes, ne sont que le fruit de mon imagination, d’un manque de confiance, d’un désir matériel induit par l’environnement. Mais qui ne résistent pas au pouvoir de la suggestion positive. Lorsque l’on prend le temps de se poser les bonnes questions. Si on cesse l’agitation de notre cerveau, archi stimulé par notre quotidien et que l’on sonde son cœur, on peut alors réaliser que ce que l’on désir vraiment, ce qui est important, vitale, nous l’avons souvent déjà !
Je voulais demander de la chance, alors que j’en ai déjà plein ! Bien ingrat que je suis ! Plutôt que demander, je ferais mieux de remercier !
C’est sur cette réflexion que mon séjour à Terejo se termine. Je pars l’esprit léger et le cœur emplit de gratitude.
Je n’ai plus aucune demande !
Savez-vous prendre le temps pour reconnaître tout ce que vous avez ? Nous sommes trop souvent focalisés sur ce que nous n’avons pas ! Le pire, c’est qu’il n’y a aucune certitude que nous soyons d’avantages heureux lorsqu’on aura obtenu l’objet de ces désirs !
Je sais que l’autosuggestion, l’attraction, la spiritualité, est décrié de nos jours. Ce qui me fascine, c’est qu’elle n’est décrié que dans un sens ! Celle de la positivité ! Car, tout le monde se fait de la suggestion négative spontanément et naturellement. Et là ! Personne ne s’offusque !
Quand Émile Coué demandait à ses clients de prendre le traitement en se disant de jour en jour je vais de mieux en mieux, les clients prenaient quand même le traitement. Il ne s’agit pas de faire de la magie, et d’attendre qu’une main invisible viennent nous sauver. C’est un conditionnement positif, pour générer moins de tensions émotionnelles et physiques. Comme on peut le retrouver dans le coaching sportif.
Et pour ceux qui sont sous les nuages, alors le conditionnement positif vous aidera forcément, amplifiera l’effet d’un traitement, accéléra une guérison, fera passer un nuage plus rapidement.
Quoi que vous en pensiez, que vous adhériez ou non, terminons sur un note d’humour, comme disait Francis Blanche si chaque jour vous vous répétez que vous allez mourir, un jour vous aurez raison :)
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