Paris... Drôle de Pays !
Hier soir, j’ai marché dans Paris après ma journée de formation.
Environ, trois kilomètres pour rejoindre Notre-Dame, j'étais curieux de voir la cathédrale après sa rénovation. Pendant mon trajet quelque chose m'a soudainement marqué !
Trois kilomètres de béton, de trottoirs gris, de façades froides. Pas une racine, pas une branche, pas même un petit carré de verdure pour rompre la monotonie du décor. Juste des pavés, des néons, le seul truc qui faisait un lien avec la nature : les poubelles de tris !
Je me demande alors ?
Si on enlève l’élément essentiel à une vie, qu’arrive-t-il ?
Si on enlève l’eau au poisson ?
Si on prive la fleur de sa terre ?
Et bien !
ELLE MEURT !
Alors, je m'arrête, je regarde autour de moi.
Et je ne vois que des extraterrestres !
Des silhouettes hagardes qui errent, parfois elles parlent seules ou même crient dans le vide, à engueuler une ombre.
D’autres sont complètement ailleurs, absorbés par leur écran, coupés du réel et enjambe le mendiant qui dort sous sa couette !
Des touristes pour qui vous semblez invisible, qui peuvent vous écraser comme si vous n’existiez pas.
Je remarque que même les fameux pigeons de Paris ont désertés !
C’est triste !
Avant, je voulais vivre dans une grande ville. J’étais persuadé que la ville devait être à la hauteur de nos ambitions.
Mais aujourd’hui, je me rends compte d’une chose :
Aucune ambition saine ne peut grandir sans un environnement sain.
On peut aimer l’énergie des villes, leur effervescence, leurs possibilités infinies. Mais si on retire l'élément de l'humain, qui lui permet de respirer, de s’ancrer, de se connecter… Les villes deviennent des déserts. Des déserts de béton.
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